La Ligue Féminine de Basket reste « bloquée » à 12 clubs
25 avril 2024Lors de l’assemblée générale annuelle de la Ligue Féminine de Basket, les clubs, les syndicats des joueurs/joueuses et des entraîneurs militaient pour un retour de la LFB à 14 clubs en 2025-2026. Ils n’ont pas été entendu par le Fédération Française de Basket qui a refusé leur demande.
Lors de l’assemblée générale de la Ligue féminine de basket ce mardi 23 avril 2024, les représentants des clubs et des syndicats ont exprimé une fois de plus leur désir de voir la LFB passer de 12 à 14 clubs pour la saison 2025-2026. Cependant, la Fédération Française de Basket-ball a rejeté cette proposition, décevant profondément les parties prenantes. La présidente de Basket Landes, Marie-Laure Lafargue, a exprimé son mécontentement dans le journal Sud-Ouest face à cette décision, regrettant l’absence de perspective claire quant à un éventuel changement dans le futur.
Les partisans de l’extension de la LFB estiment qu’elle rendrait le basket français plus attractif en offrant davantage de matchs chaque saison et en ouvrant des opportunités pour les clubs de LF2. Toutefois, la Fédération a présenté une alternative controversée consistant à maintenir le nombre d’équipes à 12, mais en introduisant des play-ins pour les équipes classées de la 5e à la 12e place. Les vainqueurs rejoindraient les play-offs et les perdants joueraient des play-downs. Cette proposition a été fortement critiquée pour son manque de cohérence sportive.
Arthur Daroux, du Syndicat National des Basketteurs (SNB), a souligné l’incohérence de cette proposition en prenant l’exemple de l’ASVEL, champion en 2023, qui aurait été contraint de jouer les play-ins malgré son classement. De plus, il a mis en lumière le risque de descente pour des équipes en méforme, comme l’ASVEL qui a été victime de blessures en fin de saison.
Face à l’opposition des clubs et des syndicats, la Fédération n’a pas donné suite à la demande d’extension de la LFB, expliquant que toute augmentation serait conditionnée à des critères d’évolution des clubs de LF2. Cependant, cette réponse a laissé un goût amer, car elle ne propose pas de véritable plan d’action pour l’avenir de la Ligue Féminine de basket. Le désaccord reste donc profond.