Boulleau : « Tout ce qu’il faut pour faire une belle saison »
8 septembre 2012Avant le premier match de la saison de championnat dimanche à Guingamp, Laure Boulleau fait le point sur les ambitions du nouveau PSG. Elle aimerait concurrencer Lyon dans la course au titre et retrouver le plus rapidement possible la Ligue des champions. Des objectifs très élevés pour la latérale des Bleues qui espère ainsi oublier la déception des Jeux olympiques.
Quel regard portez-vous sur ce nouveau PSG plus ambitieux ?
Beaucoup de choses ont changé à commencer par le staff et l’effectif avec l’arrivée de nouvelles joueuses. On a un nouveau lieu d’entraînement (Bougival) avec des infrastructures qui nous sont propres. On aura aussi une équipe médicale à notre disposition. On a tout ce qu’il faut pour faire une belle saison. J’entame ma huitième année au club et on est parti d’assez loin. La volonté de l’entraîneur et des dirigeants est de franchir des caps. On va essayer de le faire en D1 avant de basculer très vite vers la Ligue des champions.
On vous sent très enthousiaste…
Le projet a débuté et on est toutes excitées par cette saison. Il y a pas mal de nouveautés donc tout ce qui est nouveau, on a envie de voir le résultat. L’intégration des nouvelles joueuses étrangères s’est très bien passée. Il y a une très bonne ambiance dans l’équipe et c’est très important. Tout commence bien.
A titre plus personnel, la déception des Jeux olympiques est-elle digérée avec cette médaille de bronze qui est passée sous le nez des Bleues ?
Cela reste un peu douloureux aujourd’hui. On m’en parle encore. Cela a été une grosse frustration cet été. On a la sensation d’être passées à un cheveu d’une médaille alors que même l’or ou l’argent étaient à notre portée. Quand on rentre bredouille, c’est très dur. On va rebondir et cette expérience va nous faire travailler pour gommer nos erreurs.
Malgré cette frustration, quel a été votre plus grand souvenir des Jeux londoniens ?
C’était une très belle expérience et une belle compétition. Les prochains sont dans quatre ans et je ne sais pas si je pourrais les disputer à nouveau. J’ai des souvenirs gravés qui resteront à vie. J’ai vu pleins d’athlètes mais j’ai salué les handballeurs français avant qu’ils n’obtiennent l’or et ils ont été très sympas avec moi.