Le HAC Handball au finish à Issy
20 janvier 2013En match de clôture de la 11ème journée de LFH, Le Havre est venu remporter à l’arraché à la dernière seconde une précieuse victoire à Issy-les-Moulineaux.
Le début de match entre les deux équipes est équilibré et les deux équipes se reposent sur deux joueuses essentiellement, Charlote Mordal (Issy) et Laurisa Landre (Le Havre). Les deux ouvrent le bal en marquant à elles seules les cinq premier but de la rencontre avant un but sur contre-attaque d’Amélie Goudjo. Voyant ses filles un ton en dessous, Arnaud Gandais choisi alors de poser un temps mort à un peu plus de treize minutes de jeu. Un TM qui porte ses fruits car quelques minutes plus tard grâce à Fanta Keita, petite mais dotée d’un bras gauche puissant et d’une détente énorme qui permet même aux Isséennes de passer devant pour la première fois du match avec un doublé (6-5), permettant de conclure un belle série pour revenir (4-1).
Le match devient alors moins courtois. On commence à voir les joueuses des deux équipes un peu plus agressives, défendant plus dur. De Sousa prend d’ailleurs quasiment coup sur coup un carton jaune et une expulsion temporaire de deux minutes. L’avance d’IPH est de courte durée, 4 minutes, puisque dès le retour à 7-7 coté HAC, Anne-Sophie Kpozé prend à son tour 2 minutes et c’est le moment que choisi le club normand pour infliger un 4-0 malgré une double action en chasuble coté Issy.
Techniquement, le match est assez faible, on note beaucoup de déchets, dans les prises de balles coté Issy, dans la finition coté HAC, dans les pertes de balles des deux cotés. A la mi-temps, Le Havre rentre aux vestiaires avec deux buts d’avance, 8-10.
Le début de seconde mi-temps est vif mais inefficace. Les deux équipes veulent mettre du rythme mais se précipitent trop et l’inefficacité est donc au rendez-vous. Beaucoup de déchets au tir notamment coté Issy avec une Linda Pradel qui multiplie les parades spectaculaires prenant peu à peu le dessus psychologiquement sur ses adversaires. Un fait vérifier avec l’incapacité d’Issy Paris a revenir à hauteur de son adversaire lui laissant par la suite prendre progressivement de l’avance.
Satisfaction tout de même lors de cette rencontre pour les franciliennes, c’est la forme de Charlotte Mordal. L’internationale norvégiennes est la seule qui surnage et trouve les failles de Linda Pradel. Bien trop seule au scoring, difficile d’imaginer un retour de son équipe. Symbole de ces échecs, Mariama Signaté dont la taille, la puissance et la précision sont censés donner de l’air, passe complètement à coté de sa rencontre. Offensivement inefficace, défensivement pas assez agressive, l’internationale française prend même 2 minutes d’exclusion pour anti-jeu alors que tout est encore jouable pour son équipe (15-18 à presque 4 minutes de la fin).
Plus le temps passe et moins on voit l’IPH revenir dans ce match. Pis, Mordal elle aussi se met en échec sur un pénalty qui pourrait ramener ses coéquipières à 2 buts. Et pourtant ! Arnaud Gandais tente un coup de poker et prend un temps mort à moins de deux minutes de la fin alors que son équipe à est mené 18 à 15. Remobilisées, les Isséennes reviennent dans leur match et Toskovic, jusqu’ici elle aussi transparente ramène l’espoir en mettant son équipe à 1 but à moins d’un minute de la fin.
Aurélien Duraffourg prend alors un temps mort pour éviter que ses joueuses ne perdent las tête (29m21, 17-18). Cela promet un dernière minute en mode folie. Et c’est ce qui arrive. Mariama Signaté trouve enfin une faille et égalise à 18 partout à moins de 20 secondes de la fin. Le HAC s’affole alors à son tour, et obtient un pénalty au buzzer. Un péno que Petra Vrodoljak, sans aucun doute une des meilleure Havraises ce dimanche, transforme de justesse face à Armelle Attingré avec un tir à rebond qui lui passe devant.
Le HAC décroche donc une victoire précieuse contre un adversaire direct dans la course aux play-offs. Pour Issy-Paris Hand, c’est une défaite difficile à encaisser mais logique qui montre que le Vice-Champion de France a encore du pain sur la planche.
A noter :
Le pourcentage d’arret de Linda Pradel qui culmine à 48%, très bon donc avec 17 arrets en 34 tirs.
L’efficacité plus que moyenne des deux équipes : 30% avec la palme pour IPH avec 3 joueuses à 0 but en 6 (Lassource 0/4, Briement et Zalewski-Gardoni 0/1).