LFH : c’est la reprise
14 septembre 2012Ce vendredi, c’est la reprise de la Ligue Féminine de Handball. Le Championnat des Vice-Championnes du Monde… Oui bon, on ne va pas revenir sur la déception des JO. Faut avancer dans la vie, donc on vous propose un tour d’horizon complet.
Comme la saison passée, l’homogénéité des clubs est toujours au rendez-vous. D’abord parce qu’Arvor 29 Pays de Brest, club Champion de France de l’édition 2011/2012, a mis la clé sous la porte pour mauvaise gestion. Donc toutes les joueuses sont parties. Ensuite, de nombreuses internationales françaises sont parties tenter leur chance à l’étranger. « On ne sait pas toujours si l’herbe est plus verte ailleurs, mais je suis sûr qu’elles reviendront avec plus d’expérience car c’est ce que font les hommes aujourd’hui » a déclaré Olivier Krumbholz, le sélectionneur de l’Equipe de France lors de la conférence de presse de rentrée. Du coup, exit les Cléopâtre Darleux, Alison Pineau, Alexandra Lacrabère et Amandine Leynaud.
Mais on peut dire que la LFH y gagne au change. La quasi faillite des clubs espagnols profite à de nombreux clubs français dont Fleury les Aubrais qui en a profité pour signer trois internationales médaillées aux JO. Les entraineurs ont pas mal bougé aussi : 6 sur les 10 de LFH. Fleury a lâché son entraineur qui est parti à Dijon et a pris l‘entraineur du Havre, ce qui a entrainé la promotion son adjoint sur le banc normand. Metz a laissé partir son entraineur à Nice et l’a remplacé par Sandor Rac, le sorcier qui connaît déjà bien la maison. Enfin, Nîmes a promu l’entraineur des jeunes sur le banc des pros.
Beaucoup d’internationales françaises seront encore cette saison dans les clubs de LFH dont Mariama Signaté à Issy-Paris, Camille Ayglon à Nîmes ou encore Audrey Deroin à Toulon. Après la fin d’Arvor, Jelena Popovic a rejoint Besançon, Stéphanie Daudé est revenue au Havre. Le trio d’espagnole qui a rejoint Fleury est mené par Nely-Carla Alberto en provenance du Havre, une des meilleures joueuses ibériques et déjà promue capitaine. Peu de mouvement en revanche à Issy-Paris, Vice-Champion de France et qui a décidé de miser sur la stabilité mais qui va pouvoir compter sur la meilleur doublette de gardienne du plateau après le retour de blessure d’Armelle Attingré, internationale française, doublée par Mayssa Pessoa, internationale Brésilienne qui a disputé les JO cet été. Reste Dijon, aux moyens modestes et qui jouera encore une fois le maintien tout comme l’OGC Nice, fraichement promu et qui devra digérer plusieurs montées successives en quelques saisons, passant de la N2 (4e niveau) à la LFH en un temps record.
Au final, sur les 10 équipes, 7 vont clairement jouer une des 6 places en play-offs, deux joueront le maintien, et reste l’inconnu Besançon. Aux moyens limités, au bord de la relégation chaque saison, mais qui a enregistré des renforts comme Jelena Popovic, la sensation de l’an dernier en provenance d’Arvor 29, qui peuvent laisser espérer une surprise.
Autre grande nouveauté : une quinzaine de matchs sur les 18 journées de championnat et de Coupe de la Ligue vont être diffusés : le samedi midi, en clair sur beIN SPORT. En gros, pas besoin d’être abonné à la chaine pour voir le match. Un défi de taille pour de nombreux clubs mais qui va permettre une exposition du handball féminin sans précédent.