Mondial IHF 2019 – France-Brésil : les réactions
1 décembre 2019Après son 2e match, et une nouvelle demi-performance, avec un mal nul contre le Brésil, voici les réactions de l’Equipe de France.
(Infos et propos FFHB)
Olivier Krumbholz : « Nous avons eu ce soir de très bons passages en défense. Mais l’attaque plonge manifestement, en placée notamment, avec des filles vraiment en difficulté. Il n’y a pas de continuité dans notre jeu et des filles qui refusent le tir, alors qu’en face le Brésil nous a posé énormément de problèmes avec ces profils de débordement. On n’y est pas et l’on ne sait pas pourquoi, malgré nos discussions et notre travail. Notre jeu se délite à la moindre difficulté. J’ai l’impression d’être revenu sept ou huit ans en arrière, lorsque l’on ramait à ce point en attaque. Nous sommes hésitants sur le terrain. Je n’arrive pas à me l’expliquer. Les ingrédients devaient être là pour battre cette équipe du Brésil. La sensation est désagréable que l’on aurait pu gagner ces deux matches-là, sans aucun problème en jouant comme depuis deux ans. Il y a un petit malaise. Ce n’est pas toujours facile car les filles sont pleines de bonne volonté, mais il manque la clef. Le match de l’Australie va nous permettre de jouer dans des conditions plus favorables. Ce sera peut-être le déclic pour la suite.«
Ayglon-Saurina : « Nous avons subi la pression au fil de la rencontre«
Camille Ayglon–Saurina : « C’est un peu compliqué à analyser. Même si l’on ne prend que 19 buts, Amandine nous sort énormément de ballons, et le score est plutôt flatteur défensivement. Nous avons pourtant su mettre les ingrédients en première, beaucoup moins en deuxième. En attaque et sur nos montées de balle, nous avons subi la pression au fil de la rencontre. Nous voulions nous lâcher aujourd’hui sur le terrain, c’est encore raté. Nous avons vraiment trop de mal à mettre de la continuité dans notre jeu, trop peu de ballons arrivent à l’aile. Tout le contraire de ce que l’on a produit ces derniers temps. Il y a tellement de choses à améliorer. Nous n’avons plus le choix, ni toutes les cartes en mains. On ne sait même pas si des succès sur l’Allemagne et le Danemark suffiraient. Nous n’en sommes pas là et surtout très loin du compte en ce moment.«
Grâce Zaadi : « Je n’ai pas de mots et aucune analyse à chaud, je suis particulièrement dégoutée. Hormis l’aspect handball, il y a le physique et l’agressivité notamment qui ne relèvent pas de la tactique, et je trouve déjà que l’on a été défaillantes sur ces points-là. Je ne comprends pas ce qui se passe sur le terrain, on n’arrive pas à se lancer ou trouver des solutions. Je sors frustrée d’un tel match, on peut ne pas produire un beau jeu, mais on doit au moins relever le défi physique. C’est notre identité, notre ADN, nous sommes normalement des filles orgueilleuses, et nous avons perdu cette âme sur le terrain. Cela me rend triste. On perd par exemple trop de duels défensifs. C’est une question d’entraide aussi.«