Jérôme Papin nous présente la saison hivernale d’Eurosport
27 octobre 2012Rédacteur en Chef Adjoint et en charge du contenu éditorial, Jérôme Papin nous présente la saison hivernale qui démarre ce week-end sur Eurosport.
Jérôme Papin, présentez-nous cette nouvelle saison hivernale sur Eurosport avec encore de nombreuses disciplines en exclusivité sur vos antennes.
Et bien comme les autres années, on va continuer à développer le savoir faire d’Eurosport sur la saison « de blanc » lorsqu’elle démarre. C’est un savoir faire qui est dans l’ADN, dans les gênes de la chaîne. Cela veut dire qu’on couvre toute les disciplines qui attrayent au blanc. Ça va du ski alpin en passant par le biathlon, le saut à ski, le snowboard, le freestyle… Tout est couvert et on va poursuivre l’engagement qu’on a auprès de nos abonnés qui est de leur proposer l’ensemble de la saison de chaque discipline. Chaque week-end, à chaque fois qu’il y aura quelque chose d’important et d’intéressant, on va accompagner tout ça avec notre magazine Hors piste qui est devenu depuis deux ans, une sorte de référence, d’endroit où on peut débriefer et se projeter sur les courses à venir.
Avec un concept intéressant autour de ce magazine où vos consultantes sont féminines et issues de disciplines diverses, mais qui interviennent sur toutes les autres aussi, en apportant un regard « extérieur » mais pertinent car ce sont toutes d’anciennes championnes…
Oui exactement. Le principe de Hors piste c’était effectivement celui-là. Se dire que finalement, tous les sportifs, hommes ou femmes pouvaient apporter leur réflexion, leurs questions, même si ce n’est pas leur discipline de prédilection. Alors on va évidemment continuer dans cette voie là, en faisant également la part belle à tous nos consultantes et consultants qui passent aussi par Paris parce qu’on ne commente pas tout sur place. C’est comme ça, on ne peut pas aller partout à chaque fois. Il faut faire des choix, et les raisons économiques sont aussi importantes. Néanmoins ça nous permet aussi de les exposer, de les mettre en avant, de leur donner la parole, de les laisser s’exprimer sur les épreuves qu’ils viennent de commenter, dire ce qu’ils ont vu, avec un œil de « spectateur. » On s’aperçoit que tous les commentateurs d’Eurosport forment une grande famille du blanc et qu’il y a souvent des débats très animés.
Vous savez combien d’heures ça représente les sports blancs en diffusion chez vous ? On sait que globalement que quand on met Eurosport l’hiver, on a presque que ça à l’antenne…
(Rires) C’est vrai que ça prend beaucoup de place. En fait je n’ai pas le nombre d’heures mais je sais que pour ceux qui s’occupent de la programmation chez nous, c’est un vrai casse-tête parce que nous éditorialement on vient à chaque fois leur dire : « voilà on va faire-ci, on va proposer ça » et puis tous les autres sports qu’on a à coté tout au long de l’année et qui sont des piliers fort de la chaîne…
Le football et le rugby notamment ….
Oui le foot, le rugby… et donc ils nous disent « non mais attendez, la grille est pleine là ! Y a le blanc, ça démarre à 8h le matin, ça se termine à 16h ! » Donc bon, tout ça je dirai que c’est des problèmes de riches et tout ça fait partie encore une fois de l’ADN de la chaîne. Le blanc sur Eurosport, c’est l’un avec l’autre, l’autre avec l’un, et pas dissocié du reste. On ne peut pas séparer, c’est pas possible.
D’où l’intérêt également d’avoir lancé il y a quelques années l’Eurosport Player qui vous permet de diffuser via internet, les canaux en direct de disciplines dont vous avez les droits, mais pas toujours la place sur vos deux chaines… Tout ça permettant aux abonnés de voir leur discipline en direct même si elle n’est pas à l’antenne.
Oui tout à fait, il y a cet aspect là. Et puis y un autre aspect aussi c’est que grâce à ça, nos abonnés même s’ils ne sont pas là, s’ils sont en déplacement, ou si à l’endroit où ils sont ils n’ont pas accès à Eurosport par la TV, peuvent suivre leur épreuve favorite, sur leur ordinateur, leur tablette ou leur mobile. Et puis, on a aussi beaucoup d’abonnés qui via ce nouveau mode de consommation ont découvert d’autres disciplines et du coup ça fait boule de neige si je peux me permettre l’expression. La passionné de biathlon a découvert peut être le snowboard par exemple et du coup consomme Eurosport un peu plus.